SAINT -VALENTIN
Une fête pour oublier les violences domestiques dont les femmes sont chaque jour victimes.
Ce sont des violences physiques : tous les 2 jours et demi , une femme meurt sous les coups d’un homme avec qui elle est en couple, et une femme sur dix est actuellement victime de violences conjugales.
Ce sont des violences sexuelles : toutes les 45 secondes, une femme est violée dans le monde, en France, seul 1% des violeurs qui passent en justice est condamné, 74% des violeurs sont des proches des victimes.
Ce sont des violences verbales et psychologiques, très courantes mais souvent minimisées, voire niées, alors qu’on sait que les conséquences sont très lourdes pour toutes celles qui sont enfermées dans une relation avec quelqu’un qui les déprécie, les opprime, les isole.
Ce sont des violences économiques : les femmes ont plus souvent un travail précaire, un temps partiel non choisi et une rémunération inférieure, ce qui les expose plus aux violences et rend plus difficile de s’en sortir.
Cette fête, c’est l’oubli des inégalités, de la violence dans les foyers, des différences salariales, de l’absence de répartition des tâches ménagères. Tous ces problèmes déjà cachés par le mur du foyer conjugal, se voient en l’occasion de cette fête encore, recouverts par un vernis de célébration de l’amour qui vaincrait tout. Comme si tout était rose, comme si les fleurs reçues une fois par an pouvaient faire oublier à des centaines de milliers de femmes les coups et les humiliations.
LE VERNIS ROSE DE LA SAINT-VALENTIN NE FAIT PAS DISPARAÎTRE LES VIOLENCES MASCULINES, LES FLEURS N’EFFACENT PAS LES COUPS, REFUSONS DE NOUS TAIRE !
#saintvalentin
