Braives : Quand le conseil communal rate le bus
Dans le charmant village de Braives, le conseil communal, cette vénérable institution, semble avoir été pris d’une amnésie collective concernant les cartes de la TEC. C’est un peu comme si on demandait à un poisson rouge son avis sur la bicyclette – c’est mignon, mais ça ne nous avance pas beaucoup.
Lors d’une réunion récente, une élue Ecolo du conseil communal a posé la question : « Où peut-on se procurer ces fameuses cartes de la TEC ? » Et là, stupeur et tremblements, pas une âme qui vive pour répondre. On aurait dit un concours de statues, si ce n’est que les statues, elles, ont une excuse pour leur silence.
C’est alors qu’une révélation s’est faite jour : il semblerait que nos chers conseillers n’aient jamais daigné poser le pied dans ce merveilleux moyen de transport qu’est le bus. « Un bus, c’est ce gros machin jaune, non ? » a murmuré un élu, l’air pensif. « Je croyais que c’était une sorte de limousine pour le commun des mortels, » a renchéri un autre.
Et que dire du groupe ÉCOLO, ces chevaliers des temps modernes armés de bonnes intentions et de discours sur la mobilité durable ? Eux non plus ne semblent pas avoir toutes les cartes en main – littéralement. « La TEC, c’est pas cette nouvelle application pour trier ses déchets ? » a demandé l’un, perplexe.
Ce tableau serait hilarant s’il n’était pas si tristement révélateur de la déconnexion entre nos élus et la réalité quotidienne des citoyens. Car, en effet, cela confirme l’adage séculaire : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. » Et pendant ce temps, le bus passe, indifférent aux débats stériles, emportant avec lui l’espoir d’un conseil plus… mobile.
En conclusion, chers membres du conseil de Braives, il serait peut-être temps de prendre le bus, ne serait-ce que pour l’expérience. Qui sait, vous pourriez même y rencontrer des électeurs – ces créatures mythiques qui apparaissent tous les six ans dans l’isoloir.
